Depuis la loi du 26 mai 1985, le 8 juin est devenu la journée d'hommage aux Morts pour la France en Indochine.

Le Monument aux Morts est à cette occasion pavoisé aux couleurs françaises. Une cérémonie mémorielle, avec lecture du message de l'Union Nationale des Combattants (UNC) et du ministre des Armées, puis dépôt de gerbes (UNC, conseil municipal des jeunes et conseil municipal) permet de rendre hommage à Serge Hérin, dont le nom est gravé sur le Monument aux Morts.

De 1945 à 1954, cette guerre, première de la Guerre froide, vit 100 000 combattants de l'Union Française (métroplitains, Indochinois, Nord-Africains, Africains et légionnaires), tous volontaires, mourir pour les valeurs et les couleurs de la France. Pami ces morts, 30 000 furent des prisonniers qui ne revinrent jamais des camps du Viet-Minh.

Cette mémoire se perpétue, notamment à la nécropole nationale de Notre Dame de Lorette, dans le Pas-de-Calais, où est inhumé le Soldat Inconnu d'Indochine, depuis le 8 juin 1980 et au Mémorial des Morts pour la France en Indochine à Fréjus dans le Var.

Serge Henri Richard Hérin, soldat de 2e classe du 21e régiment d'infanterie coloniale, né le 15 juin 1927 à Saint-Sauveur, Mort pour la France en Indochine au Pont des Rapides, à Hanoï le 4 janvier 1947, lieux de sépulture inconnu.