Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation

Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation

Dernier dimanche d’avril

La Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation, a été instaurée par la loi du 14 avril 1954, à l’initiative du sénateur Edmond Michelet, ancien résistant du réseau Combat. Il fut lui-même déporté à Dachau.

Elle est célébrée le dernier dimanche d’avril. Cette date a été retenue en raison de sa proximité avec les dates de libération de la plupart des camps nazis en 1945.

Les bâtiments publics, Monuments aux Morts, stèles commémoratives de la Résistance, doivent être à cette occasion pavoisés du drapeau français.

Cette journée nationale honore la mémoire de tous les déportés et rend hommage à leur sacrifice. Elle a pour vocation de rappeler à tous, mais maintenant surtout aux générations qui n’ont pas connu cette période et en particulier aux jeunes écoliers, collégiens et lycéens, l’existence de ce drame majeur. Cette sensibilisation mémorielle du public doit lui permettre de réfléchir et de tirer les leçons pour que de tels faits ne puissent jamais se reproduire.

Rappelons que Pierre Lacaille fut un résistant de Saint-Sauveur, déporté et disparu à Buchenwald. Il fut décoré à titre posthume de la Médaille de la Résistance.

Deux autres Journées Nationales sont également consacrées à une commémoration proche de la journée du souvenir des déportés :

‒ La Journée Nationale de la Résistance, le 27 mai ;

‒ La Journée Nationale de la Mémoire des Victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'Hommage aux « Justes » de France, le 16 juillet.

Vous trouverez en pièces jointes le message de Madame Patricia Miralles, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants ainsi que le message de La Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), de La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD), de L’Union Nationale des Associations de Déportés et Internés de la Résistance et Familles (UNADIF – FNDIR), avec le concours des Associations de mémoire des camps.